ترجمهی فرانسوی سه شعر از محمد زهری
Trois poèmes de Mohammad Zohari
ترجمهی ایرج ضیایی ـــ Traduits du persan par Iradj Ziai
- Mohammad Zohari (1926-1995) était un poète et écrivain iranien et doctorant de littérature persane. Dans ses poèmes il a trouvé l’inspiration dans son environnement, donc la plupart de ses écrits sont engagés socialement ou sur l’amour. Il a subi dans sa vie deux fois d’exil : première fois, en raison du désaccord de son père avec Reza Shah Pahlavi, la famille fut exilée à Malayer, puis à Shiraz, cependant en raison de ses pensées socialistes en 1982, trois ans après la révolution islamique, il fut contraint de quitter l’Iran et s’installa à Paris. Il est mort d’une crise cardiaque en 1995 en Iran.
De “La Poigne dans la poche”
Aucun espace céleste
Ni terrestre
N’est aussi profondément intime
Que la patrie.
Si le ciel est fade
Et la terre
N’est plus fertile
À moi est la faute
À nous !
Ayant courbé l’échine face à de funestes fatalismes.
از مجموعهی «مشت در جیب»
هیچ آسمان و،
هیچ زمینی
مأنوس تر ز خانهی ما نیست
گر آسمان مکدر،
گر خاک بایر است
جرم من است
ــ ما ــ
گردن به حکم تلخ مشٌیت نهاده ایم.
De “Le vieux sage nous a raconté”
L’éclipse brusque d’une étoile …
Et mon cœur
Se brise en mille morceaux.
Reste ue seule certitude :
Le ciel est
– Encore et toujours –
Inondé de myriades
از مجموعهی «پیر ما گفت»
برای هر ستاره ای که ناگهان،
در آسمان
غروب میکند
دلم هزار پاره است
دل هزار پاره را،
خیال آنکه آسمان
ــ همیشه و هنوز ــ
پر از ستاره است
چاره است.
On le prenait pour un frivole
Car, par caprice
La passade parfumée d’aucune fleure
N’avait réussie à l’apaiser.
Et pourtant
Il avait su dévoiler
Mieux que moi,
Le mystère des « plantes »
Et fut plus que moi
Mordu des fleurs…
هوائی میپنداشتندش چون به شیطنت هرگز
در اندیشه ی معطر هیچ گلُی آرام نگرفته بود
با این همه او بهتر از من
راز گیاهان را دریافته
وبیشتر از من عاشق گل ها بود.
همچنین ببینید: